Autrefois cinéaste moi-même, je suis sensible à l'art photographique et c'est depuis longtemps que j'admire les portraits de Dominica. L'austérité du noir-et-blanc, sans la distraction qu'apportent les couleurs, révèle la profondeur qu'exprime la surface. Avec rigueur mais aussi une grande ouverture de cœur et d'esprit, Dominica a réuni en un volume les visages ô combien différents, d'hommes et de femmes témoins de formes différentes elles aussi, de la vie spirituelle. Nous savons que «l'Esprit souffle où il veut». La première vertu est donc l'accueil de l'autre - même si la forme de son engagement diffère de celle du nôtre. C'est à quoi nous appellent les visages que la persévérance de Dominica a réunis ici. Puissent au moins certains de ceux-ci avoir un écho en vous et vous orienter non vers leur «sagesse» mais vers la vôtre. En ce qui concerne ceux et celles que je connais personnellement, ce qui m'a le plus touché en les découvrant dans leur vérité, c'est leur amour des autres, leur bienveillance essentielle - même si celle-ci prend parfois un «visage» inattendu.
Dominica est née Dominique Herbin à Neuilly-sur-Seine en 1962. Avocate d’affaires aux Barreaux de Paris et de New York, en quête d’une transformation intérieure radicale, elle abandonne cette profession en 1991. Cela la conduit à explorer sa créativité à travers notamment le dessin et la photographie, à pratiquer assidûment l’aïkido (2e dan, B.F.) et le tai chi chuan et à se passionner pour l’enseignement des grands sages. En janvier 1992, elle rencontre Ramesh Balsekar à Bombay qui lui fait découvrir la philosophie de la non-dualité et l’enseignement de Ramana Maharshi. Puis elle est attirée par le Mont Arunachala à Tiruvannamalaï dans le Sud de l’Inde où elle retourne chaque année depuis lors rappelée aussi par son maître Yogi Ramsuratkumar. Au vu des portraits de sages qu’elle réalise avec son Leica M6, l’ancien cinéaste Arnaud Desjardins l’encourage à persévérer dans sa vocation de portraitiste à travers notamment ce projet de livre. Cela lui donnera l’occasion de rencontrer, en 1997, Eric Baret, élève de Jean Klein, qui l’initie à la pratique du yoga de la non-dualité. S’ouvre alors devant elle une porte vers une exploration d’une profondeur insoupçonnée. Dominica vit aujourd’hui à Crest dans la Drôme où elle élève son fils Rama et enseigne un cours de yoga et tai chi chuan depuis 11 ans. Elle propose aujourd’hui des rencontres pour célébrer le Silence autour de son livre et notamment à travers la pratique du yoga de la non-dualité.
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